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  • 2021-12-06
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Bien que cette distinction existe dans une bonne partie du monde, celle-ci est particulièrement discriminante dans nos contrées.


En France, le terme « patient » est uniquement autorisé par les professionnels de santé reconnus comme tel par l’Etat.

Exit donc, les autres praticiens du bien-être et de la santé comme les naturopathes, hypnothérapeutes ou éducateurs sportif (et bien d’autres).

Or, il existe une sorte de biais cognitif qui suggère que les personnes ayant une « patientèle » seraient des êtres complètement désintéressés, se consacrant avec le plus grand altruisme au bien-être de ses usagers.


Une sorte de saint.


A l’opposée, la personne recevant des « clients » est un être mercantile et méprisable puisqu’avoir une clientèle suggère bien évidemment une relation commerciale.

Or, c’est bien connu, la santé n’a pas de prix.

Vouloir faire de l’argent sur la santé des gens, quelle honte !


Un raisonnement simple…mais simpliste, que l’on peut nuancer en plusieurs points :


En premier lieu, tout le monde travail pour de l’argent. Seul un rentier peut dire le contraire.

Ce qui change, c’est la façon dont circule l’argent.

Là où un client paye directement le praticien, le patient payera très indirectement son soignant par le biais de cotisation prélevé sur ses revenus.

 

Deuxièmement, un praticien non reconnu comme soignant par l’Etat est, en contrepartie, libre de pratiquer les tarifs qu’il jugera proportionné à l’investissement qu’il donne à chacun de ses clients.


Si celui-ci est compétent dans son domaine, il a la possibilité de délivrer une prestation de qualité à ses usagers, sans hypothéquer la pérennité de son entreprise.


Un soignant est beaucoup plus contraint à ce niveau-là, puisque assujettie aux tarifs de la sécurité sociale.


Comme exemple, nous pouvons prendre les kinésithérapeutes, dont la séance  "par défaut" est remboursée 16,13 euros par la sécurité sociale.


Ce qui est très peu, si on considère les charges et autres frais professionnels dont ils doivent s'acquitter.


Si celui-ci souhaite davantage de revenu, la solution la plus simple est donc, généralement, d’augmenter sa patientèle, et, mathématiquement, de diminuer le temps qu’il consacre à chacun.


Quitte à ce que celui-ci devienne parfois insuffisant. 

Passé du coté obscur de la Force pour s'en sortir, en d'autres termes.

Une pilule difficile à avaler, pour certains. Même si elle est pris en charge.


En définitif, le terme donné à l’usager, patient ou client, n’a que peu d’importance. Seule la bienveillance et la compétence du praticien compte réellement. 


Avec des problématiques différentes selon les cas...que nous verrons dans la suite de l'article.




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